A peine effacé le sourire de René Fontes un de ses anciens présidents, l’ASMCA subit une nouvelle et profonde blessure avec la disparition de son président Eric de Cromières.

Un président installé au cœur des valeurs de ce club plus que centenaire pour qui l’exellence et son exigence s’accompagnaient toujours du respect et de la valorisation des autres.

Un président pour qui la force et la puissance devaient être au service exclusif du jeu et du beau jeu, pour offrir au public la joie des célébrations collectives.

Un président bâtisseur pour qui l’extension récente du stade donnait de la hauteur au regard qu’il portait sur les joueurs, dans une enceinte qu’il voulait voir appartenir à ceux qui la fréquentaient.

Un président pour qui associer culture et sport fournissait deux raisons supplémentaires d’épanouissement et de partage.

Un président inscrit dans la mémoire de notre club pour lui donner l’envie d’aller plus loin, plus haut, plus généreusement, armé d’une éthique du quotidien qui renvoie chacun à sa responsabilité : de dirigeant, de joueur, de spectateur, de partenaire.

Eric de Cromières était ce président. Il fait partie de ces hommes qui ont accompagné notre club, et assuré sa pérennité.

Aujourd’hui, dans l’épreuve cruelle de sa perte, nous savons qu’il nous a fourni toutes les garanties pour son avenir.

Aussi, nul renoncement, nul essoufflement, une ambition intacte pour demain et après-demain dans le respect indéfectible des valeurs qui sont celles qui structurent notre club depuis 1911.