C’est à Nagasaki que les Ecossais ont installé leur camp d’entraînement pour préparer cette Coupe du Monde, dans cette ville tristement célèbre pour être la deuxième cible atomique de l’aviation américaine. Le 9 aout 1945, « Fat Boy », la bombe atomique composée de 7 kg de plutonium larguée 3 jours après celle d’Hiroshima, plonge cette ville riche de plus de 400 ans d’Histoire dans la peur et la désolation qui conduiront à l’arrêt de la seconde guerre mondiale au prix de 80 000 victimes civiles. Après des années de souffrance, Nagasaki a fini par renaître en une belle citée portuaire moderne et animée portée par le géant mondial Mitshubishi.

 

Avant de connaitre son destin tragique, aujourd’hui commémoré par un poignant parc de la paix, Nagasaki profita de sa situation géographique pour développer divers commerces portuaires. Ainsi se croisaient les galions portugais et les jonques chinoises, donnant à cette citée escarpée un fort développement économique ainsi que des racines cosmopolites et une ouverture sur l’Occident durant près de 4 siècles. Le quartier Chinois de Tsukimachi (le troisième plus grand du Japon derrière Yokohama et Kobe) est un vestige de ces échanges commerciaux. Il reste, à ce jour, un quartier vivant où les spécialités culinaires côtoient les échoppes colorées. L’histoire de cette ville qui avait tout pour prospérer s’est arrêtée subitement un jeudi à 11h02.

 

L’explosion atomique qui ne devait pas lui être destinée (Nagasaki était une cible secondaire dans le plan initial) a fait d’elle une martyre du monde moderne. On vient dans cette ville du sud du pays (à environ 1300km de Tokyo), qui a pourtant fait d’énormes efforts pour renaître et retrouver du dynamisme désormais incarné par les florissantes constructions navales Mitshubishi, pour se souvenir et commémorer cet instant que l’humanité n’oubliera jamais : le du 9 aout 1945, date à laquelle la deuxième bombe atomique a explosé à quelques centaines de mètres au-dessus du quartier d’Urukami rasant tout sur son passage et faisant près de 80 000 victimes.

 

Le Conseil Guide Vert 

L’Atomic Bomb Museum : Poignant et bien documenté, le musée présente et met en opposition des quartiers de Nagasaki avant et après l’explosion permettant de rendre compte du désastre causé par la bombe. Des photos et vidéos (parfois difficilement soutenables) tournées au lendemain de la catastrophe appuient ce devoir de mémoire. (7-8 Hirano-machi, Nagasaki City ouvert de 8H30 à 17h30 toute l’année, 200 yens).   

 

Le Conseil Guide Rouge 

Nagasaki-Koh : En bord de Marina, ce restaurant de poissons fait face à la mer et propose une cuisine raffinée et abordable tout en profitant du coucher du soleil derrière le mont Inasa. (1-7 Dejima Wharf ouvert de 11h à 22h tous les jours).

 

 

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